1001 Lights (Scintillements)

- Installation vidéo multicanales -

Une création de Marlene Millar et Philip Szporer

Description Artistique

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L’installation impressionniste Scintillements, conçue par les cinéastes Marlene Millar et Philip Szporer, dévoile l’intimité de la cérémonie des bougies, lors du sabbat, véritable célébration de la vie. Pendant plusieurs mois, ils ont filmé une centaine de femmes de tous âges de la diverse communauté juive de Montréal en train d’accomplir ce geste rituel. L’installation vidéo présente donc de manière syncopée et simultanée diverses cérémonies particulières. Le rythme ainsi créé unifie l’expérience dans toute sa diversité d’expressions. Ces mouvements changeants sont projetés sur trois écrans panoramiques au pourtout de la salle. Les séquences cinématographiques de cette chorégraphie constituent le cœur de l’installation.

Sous la direction de la chorégraphe et de la spécialiste du mouvement, Ami Shulman, un groupe de danseurs et d’artistes, âgés de 30 à 75 ans environ, a conçu une chorégraphie axée sur les gestes des mains, s’inspirant des traditions liées à la cérémonie des lumières. Chaque vidéo se concentre sur les mains des jeunes filles, des femmes et des hommes de tous âges de la communauté juive montréalaise. Les flammes des bougies forment alors une tapisserie d’images. La forme narrative oscille entre la douce résonance distillée par la flamme vacillante d’une bougie et la chorégraphie fluide, axée sur les gestes des mains, qui suscite une réponse émotive aux multiples couches de traditions et significations. L’installation constitue en somme une orchestration hypnotique de cette expérience rituelle. Scintillements offre une ambiance où le temps ralentit, se modifie...

Scintillements s’inspire de la dévotion intime de la mère de Szporer, des impressions durables qu’elle a inscrites en lui. Elle se voilait la vue devant les lueurs dorées, les mains sur son visage, pour murmurer une bénédiction particulière. Nous sommes invités, comme observateurs dans ce lieu privé, à porter un regard plus attentif aux enseignements du passé, à la fragilité de l’avenir, au-delà de la religion juive. Nous sommes emportés vers le fondement de la beauté : ce croisement complexe de ce qui est à la fois vu, absent, évoqué et remémoré. Le projet est conçu de façon à permettre aux visiteurs de créer leur propre expérience de Scintillements, selon leur position dans l’espace : debout, assis ou se mouvant dans l’espace. L’éclairage demeure diffus, rappelant l’atmosphère rassurante créée par les bougies allumées du sabbat, celle d’un sanctuaire propice au calme et à la réflexion sur les traces que laisse l’humanité.

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PERSPECTIVE INTERCULTURELLE

Les œuvres de Mouvement Perpétuel s’inscrivent souvent dans une conception interculturelle, proposant des contenus et des formes hybrides. Comme cinéastes, nous désirons dialoguer à partir de différentes couches d’authenticité. L’exploration des thèmes du corps et du mouvement narratifs, de l’intime et des parcours créatifs repoussant les limites anime toutes nos œuvres.

Scintillements s’inscrit dans ce fil conducteur; une étude méditative, un regard approfondi sur la cérémonie des lumières, nourri par des réflexions contemplatives qui détournent quelque peu la tradition pour générer de nouvelles formes d’interprétation. L’entrelacement de gestes chorégraphiés de mains et d’images superposées de la cérémonie des lumières plonge le regardant dans une quête constante de manières inédites de voir et de réfléchir. L’imagerie et la nature physique de l’installation donnent forme à l’interaction interculturelle qui se joue entre assister à une expérience intime d’une pratique traditionnelle et recontextualiser une relation inhérente à une expérience collective d’appartenance, d’identité et de réflexions sur diverses significations – sans jamais laisser le spectateur voir la même chose que son voisin, l’invitant plutôt à un dialogue actif sur ce qui rassemble.

L’installation vidéo suscite une fascinante méditation sur ce qui relie les juifs à travers toute la ville, au moment de la cérémonie des lumières, mais aussi avec les générations précédentes qui l’ont transmise. Si nous avons filmé une centaine de Montréalais issus des cultures juives sépharades et ashkénazes (qui comportent chez chacune une diversité de traditions), il est important de noter que l’installation dépasse cette spécificité. Traversant les frontières culturelles et temporelles, ce projet inclusif sonde la nature profonde du temps et de la foi et fait valoir la perméabilité de la mémoire.

L’identité fait partie intégrante de la forme interculturelle de Scintillements, non seulement dans son sens le plus évident, mais aussi dans toutes ses subtilités, dans un lent et graduel dévoilement de détails inaperçus d’une culture, de la densité de ses diverses significations qui donnent forme à notre expérience humaine. L’imagerie, plongeant les spectateurs dans des pratiques rituelles, émotionnelles, entraîne une profonde contemplation et semble atténuer les arêtes de toute séparation ou fragmentation culturelle. L’œuvre servira de passerelle vers une communauté élargie, de faire l’expérience d’une connexion au-delà de la différence.

Dans ce type d’installation, le regardant est invité dans une ambiance de contemplation, de régénération et de réflexion, dans un lieu où faire une pause du monde extérieur pour laisser place à la réflexion sur ces traces humaines et réaffirmer notre imaginaire collectif.

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Évolution de l'idée

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Comme Philip l’explique,

« D’une certaine façon, c’est le décès de ma mère qui a déclenché ce projet. Chaque vendredi, au coucher de soleil, elle allumait les bougies du sabbat. Elle n’était pas particulièrement pratiquante, mais elle restait très attachée à cette tradition et s’y investissait pleinement. C’était pour elle, je pense, un moment important de méditation et de renouveau. Au moment d’emballer ses objets personnels, j’ai eu le sentiment qu’il était important d’offrir son candélabre à quelqu’un d’aussi engagé qu’elle dans ce rituel, qui avait aussi à cœur de perpétuer cette coutume. Mais ma partenaire m’a persuadé de le conserver dans notre famille et je me suis retrouvé à poursuivre ce rituel de la cérémonie des lumières du sabbat. »

Dans cet esprit, nous souhaiterions dédier cette installation

« À toutes nos mères »


Sensibilisation

Parmi les activités de sensibilisation, une cérémonie des lumières pourrait être proposée rassemblant de diverses cultures et expériences.

Le parcous d’Ami Shulman, artiste de la danse et praticienne de la méthode Feldenkrais, s’est beaucoup nourri de son processus très dynamique axé sur la connectivité et sur une conscience somatique sensible. Elle a su diriger les interprètes de façon à améliorer la clarté et l’efficacité de leurs mouvements, les guidant vers une expression physique mieux articulée et plus raffinée. Aussi, des ateliers de Feldenkrais pourraient être proposés au public en général, en parallèle à l’exposition, dans les lieux en mesure de les organiser.

Des soirées de contes pourraient enrichir l’expérience de la cérémonie des lumières. La présentation de cette exposition pourrait aussi être l’occasion de repas communautaires de sabbat interculturels

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Presentations en direct

 

Des prestations en direct ont été créées en lien avec l’exposition Scintillements. À Perth, en Écosse, des danseuses de la compagnie Danss Ed, d’Édimbourg, ont créé un trio de six minutes, Three Lights, co chorégraphié par Dru Stine, Holly Mcdonald et Sarah Peachy, intégrant les prières murmurées dans leur bande-sonore. Marlene Millar souligne :

La structure de la chorégraphie reflète le propre rapport des chorégraphes à l’installation qui témoigne de la manière dont le rituel de l’allumage des bougies procure une pause de calme et de concentration à travers la routine quotidienne souvent tourmentée. L’œuvre débute par les femmes marchant et courant au son de voix cacophoniques. Peu à peu, un silence méditatif s’installe, accompagné par un doux murmure de prières à peine audible, tandis que les femme forment un cercle, animées par les gestuelles manuelles inspirées par le triptyque des mains qui fait partie de Scintillements.

À Melbourne, Israel Aloni, interprète, chorégraphe, auteur et éducateur, installé en Suède, se demande d’où viennent ce rituel des fragiles lumières du sabbat et cette distribution des rôles entre les sexes dans cette cérémonie, à travers la danse, la voix, l’imagerie et le texte. Il affirme être « très intrigué sur un plan chorégraphique par les gestes de mains dans les rites traditionnels et anciens, comme celui de l’allumage des bougies du sabbat. » Il poursuit :

Sur le plan sensoriel,  j’étais attiré par la force de la lumière, plus exactement par la flamme, source de chaleur et d’énergie et donc de mouvement. En réponse à l’installation vidéographique, j’ai travaillé ma chorégraphie à partir de trois principaux éléments, la distribution des rôles entre les sexes dans ce rituel, la correspondance entre le rituel et le désir de se relier au divin et à la lumière pour vaincre… les ténèbres.

À Saskatoon, en Saskatchewan, l’artiste de danse, Suzanne Miller, et l’artiste en arts textiles, Mindy Yan Miller, ont interprété Needle and Thread à la Gordon Snelgrove Art Gallery parallèlement à Scintillements pour une Journée de commémoration de l’Holocauste particulière. À Montréal, l’interprète et chorégraphe, Lucy Fandel a créé une pièce méditative de quinze minutes inspirée de Scintillements, intitulée Lueur dans la nuit (Flickers in the Night), présentée au Musée du Montréal juif, dans le cadre du festival Nuit Blanche. De petites bougies et lumières étaient disposées dans l’espace à mesure que prenaient place les interprètes, tandis l’installation vidéographique était diffusée. Fandel écrit :

Ce qui me frappait dans Scintillements était la richesse de détails que révélaient l’obscurité, le silence et l’inconnu. J’ai décidé, dès le départ de Lueur, de m’inspirer de la sensation de calme et de la suspension du temps que provoquait l’installation, en débutant chaque répétition dans l’obscurité avant de procéder à l’allumage des bougies. La suspension du temps et le sens du détail de Scintillements nous ont permis d’étendre l’obscurité et le calme jusqu’à la limite dans Lueur, invitant le public à ralentir, à entendre et à observer les textures du silence parmi nous.

À Brême, en Allemagne, le steptext dance project a voulu dialoguer avec Scintillements. Le danseur et chorégraphe Ziv Frenkel, résident de Berlin, a établi une véritable conversation avec Scintillements, en collaboration avec le musicien et concepteur sonore Florian Tippe. Leur travail d’encodage et de décodage jonglait avec les liens complexes entre l’expérience présente, le geste de mémoire et l’acte lui-même de se souvenir. Dans les propres mots de Frenkel :

Le processus de la mémoire peut être décrit comme un encodage et un décodage. L’encodage consiste à transformer notre perception et notre expérience dans une forme qui rend possible notre capacité à nous en souvenir. Le rituel hebdomadaire de la prière du soir du sabbat est une expérience physique et sensorielle qui peut être encodée dans la mémoire. L’expérience sensorielle peut être revécue en mémoire en tout temps, modifiée par le moment où elle survient et par la manière dont elle resurgit. Par conséquent, l’action de se remémorer crée un réseau complexe de liens entre le passé, le présent et l’avenir. Le point de départ chorégraphique d’encoding><decoding est la marche – un pas après l’autre. Le pas suspendu représente un bref moment encore dans le présent mais déjà engagé dans un inéluctable futur. Le pas vers le futur aspire à être dans le présent mais pour faire rapidement partie du passé – les pas laissent le passé derrière à mesure qu’ils s’engagent dans le présent vers l’avenir, portant en eux le potentiel de devenir de futurs souvenirs.

 

 Mouvement Perpétuel

 

Établie à Montréal, la compagnie Mouvement Perpétuel œuvre dans la production de films, de vidéos et de nouveaux médias axés sur l’art. Les coréalisateurs Marlene Millar et Philip Szporer créent des films de danse impressionnistes, des documentaires artistiques et des installations vidéo multi-écrans, illustrant des chorégraphies et des portraits de certains des danseurs et chorégraphes contemporains de renom du Canada et du Québec et de différentes cultures des Amériques, d'Europe et d'Asie. Le spectateur est invité à tracer en toute intimité les courbes d'une riche expérience humaine. Marlene et Philip s’engagent avec constance auprès de nouveaux publics, désireux de favoriser une meilleure connaissance interculturelle à travers leurs activités cinématographiques.

Marlene et Philip se rencontrent pour la première fois en 1986, lorsque tous deux collaborent à titre de danseurs-interprètes au travail du chorégraphe new-yorkais Charles Dennis. Partageant depuis une solide amitié, ils poursuivent parallèlement leur carrière professionnelle dans les domaines de la danse contemporaine, de la performance, du journalisme, du film et de la vidéo d’art. En 1996, ils unissent leurs aptitudes et intérêts artistiques pour entreprendre une première ébauche de ce qui deviendra plus tard la série documentaire Au fil du mouvement/Moments in Motion. Boursiers de l’Université de la Californie, à Los Angeles (UCLA), pour le Dance/Media Project, ils élaborent plusieurs projets aux États-Unis. En 2001, ils fondent la compagnie Mouvement Perpétuel.

Ils partagent volontiers leur expertise, en animant des classes de maître et des ateliers, ainsi qu’en proposant des présentations, entre autres, au InShadow International Festival of Video, Performance and Technology, de Lisbonne, Dance Camera West (Los Angeles), Jacob’s Pillow Dance Festival (Becket, Massachusetts), Loikka (Helsinki), l’Affective Experience conference (Londres, R.-U.), le Regroupement québécois de la danse (Montréal), le Jerusalem Academy of Music and Dance, la Malakta Art Factory (Malax, Finlande), Festival international du film sur l'art (FIFA, Montréal), et plus récemment au Royaume-Uni à la Contemporary Dance School (The Place) et à l’Université Roehampton.


Ils ont profité de résidence d’artiste au Banff Centre (Alberta), à l’UCLA (Los Angeles), à l’UCSC (Santa Cruz), au EMPAC - Experimental Media and Performing Arts Centre (Troy, New York) et à la Malakta Art Factory (Finlande).


 

— Démarche artistique —

 

Comme créateurs en arts médiatiques, nous sommes intrigués et inspirés par la profondeur émotionnelle de Scintillements. Nous imaginons de vastes possibilités dans la création d’une installation in situ visuellement saisissante. Une de nos approches lorsque nous travaillons avec ce type de danse-média est de distiller l’essence de la chorégraphie et du mouvement. Le mouvement transporte en lui ses propres humeurs, ses fins, ses fonctions et ses émotions et l’un de nos désirs en nous consacrant au cinéma de danse était de traduire ces aspects par une expérience médiatisée.

Pour Scintillements, nous avons poussé notre recherche sur la visualité vers un environnement médiatique numérique de projection, pour interroger les capacités de perception du spectateur. Une approche médiatisée peut créer une intimité et une poésie des sens, dans un procédé permettant à la perception et à l’instinct du regardant de s’activer et de s’engager. Dans ce projet, nous avons voulu « réécrire » l’expérience du geste ritualisé individuel d’allumer une bougie. L’intimité créée par la caméra s’allie magnifiquement à la vitalité qu’évoque la cérémonie et élargit nos capacités comme cinéastes de la danse de saisir de nouvelles perceptions visuelles. Le contexte interculturel mouvant favorise l’alliage mouvement (naturel et chorégraphié) et nouveaux médias.

Le défi en filmant la danse n’est pas seulement de montrer au spectateur ce que la danse ou le mouvement sont, mais aussi de le plonger dans la sensation physique du corps. Dans les œuvres précédentes, Lost Action Trace et Leaning on a Horse Asking for Directions, nous nous étions attachés à intensifier l’engagement du spectateur dans une expérience stéréoscopique (3D) et à examiner les aspects spatiaux de la vision, la profondeur de la perception et de la coordination de l’action, tout en tenant compte de l’hybridité interculturelle et la perception visuelle.

Ce projet Scintillements nous semble une suite naturelle et stimulante à notre parcours, motivé par le désir d’explorer de nouvelles façons d’exprimer des idées, notamment par l’utilisation de nouvelles plateformes médiatiques pour la danse, d’avancer dans de nouveaux champs de recherche et d’accomplissement. Nous avons progressé dans nos récents projets vers un approfondissement de l’expérience d’immersion, des méthodes et des techniques filmiques et de projections, de façon à ouvrir des perspectives sur le corps relatif à un écran et sur les voies possibles de communiquer par des projections l’intention, l’impulsion et la sensation humaines relativement à un flux de visiteurs évoluant dans le lieu.

Notre priorité est de toujours explorer de nouvelles idées et de les faire progresser au fil de notre travail. Les installations vidéo peuvent créer par l’image et le son des environnements globaux où le visiteur plonge et notre but est de stimuler et d'élargir la perception sensorielle et la connaissance de manière simple et directe et de donner vie au mouvement de diverses manières.

 

Bande-annonce de Scintillements


L’installation vidéographique Scintillements

Scintillements s’adresse au grand public et peut facilement s’inscrire dans votre prochaine programmation. Cette installation encourage fortement l’exploration, en parallèle, de divers projets multidisciplinaires, en particulier, les œuvres chorégraphiques utilisant les nouvelles technologies. L’installation nourrie de judéité et d’interculturalisme invite les visiteuses et les visiteurs à un dialogue authentique sur l’identité et l’expression artistique à travers une œuvre qui dépasse un simple écran ou une forme narrative.

 

Plan de sol

Vous pouvez consulter le plan de sol ci-joint pour plus d’informations sur le schéma de projection proposé pour Scintillements. Les dimensions, l’échelle et la configuration ne sont qu’à titre indicatif. Elles peuvent être adaptées aux divers espaces éventuels.

Projections

 

LIGHTS MOVES SCREENDANCE FESTIVAL/LIMERICK CITY GALLERY OF ART 11/16

ON-SITE IMPROMPTUS/MING CONTEMPORARY ART MUSEUM (SHANGHAI) 6-8/17

MUSÉE DU MONTRÉAL JUIF 1-4/18

JEWS AND JEWISHNESS IN DANCE: SCREENDANCE PHOENIX 10/18

LUMINOCITY FESTIVAL, KAMLOOPS ART GALLERY (KAMLOOPS, COLOMBIE-BRITANNIQUE) 10/18

VIDEOSKIN/EDGE GALLERY (WHITEHORSE, YUKON) 11/18

JEWISH MUSEUM OF AUSTRALIA (MELBOURNE) 3/19

GEORGE SNELGROVE GALLERY (SASKATOON, SASKATCHEWAN) 5/19

THRESHOLD ARTSPACE, (PERTH, ÉCOSSE) 6-9/19

NOCTURNE FESTIVAL/EYELEVEL (HALIFAX, NOUVELLE-ÉCOSSE) 10/20

SCHWANKHALLE/STEPTEXT (BRÊME, ALLEMAGNE) 04-05/21

TANZRAUSCHEN POP ME UP, (WUPPERTAL, ALLEMAGNE) 01/22

LICHTHOF THEATRE (HAMBOURG, ALLEMAGNE) 4/22

BROTFABRIK OVERBECK (DUISBERG, ALLEMAGNE) 5/22

EHEMALIGE SYNAGOGE (GELNHAUSEN, ALLEMAGNE) 6/22

DIALOGRAUM KREUZUNG ST. HELENA (BONN) 6/22

KIELER PUMPE (KIEL, ALLEMAGNE) 6/22

KINEMATHEK (KARLSRUHE, ALLEMAGNE) 6/22

EVANGELISCHE AKADEMIE (FRANCFORT, ALLEMAGNE) 6/22

HAUS MARTFELD, (SCHWELM, ALLEMAGNE) 12/22-2/23

 

 

Presse

 
April 2021 Newsletter

Newsletter d'avril 2021

The Tranquility of Shabbat Comes to the Streets

La tranquillité du shabbat descend dans la rue

A dinner called Ignite Tradition

Un dîner appelé Ignite Tradition

1001 Lights: A Collective Exhibit of Solitary Reflection

1001 Lumières : Une exposition collective de réflexion solitaire

A personal look inside Sabbath candle-lighting ritual

Un regard personnel sur le rituel d'allumage des bougies du sabbat

Générique

Réalisation/Production: Marlene Millar & Philip Szporer│extraits documentaires et captation sonor : Marlene Millar et Philip Szporer│Chorégraphie : Ami Shulman│interprètes : Elizabeth Emberly, Carol Prieur, Nancy Prieur, Linda Rabin, Ami Shulman│Montage : Jules de Niverville│Conception sonore : Luc Papineau et Devon Bate│Cinématographie : Michael Wees│Caméra supplémentaire : Bill Kerrigan│Conception des projections : François Godard│conseillère au projet : Kathy Sperberg│Assistance à la camera : Philip Fortin, Ginga Takeshima│Photographie de plateau : Anthony McLean│Coordination du projet : Lucy Fandel│Enregistrment des voix : Tim Horlor│Voix : Ami Shulman, Linda Rabin, KJ Goldenberg, Carole Bitoun, Melissa Steiger, Philip Szporer, Fran Avni, Helen Binik, Rebecca Binik, Carmela Aigen, Razielle Aigen, Sharon Gubbay Helfer, Joseph Helfer, Sheila Segal.


 

Bailleurs de fonds

Conseil des arts du Canada – Dance on Screen Production Fund
Concordia University Part-time Faculty Association – Professional Development Fund

Remerciements

Carmela Aigen, Rabbi Ron Aigen, Congregation Dorshei Emet, Congregation Shaar Hashomayim, Congregation Dorshei Emet, Francis Hanneman, Michael Montanaro, Daniel Cross, Jukka Rajala-Granstubb, Malakta Art Factory (Finland), and Concordia University Fine Arts Research Facilities.


Les allumeuses et allumeurs de bougie

Helen Binik, Rebecca Binik, Carole Bitoun, Laura Yaros, Beth Blackmore, K.J. Goldenberg, Dina Kraznansky, Rosie Kraznansky, Sarah Kraznansky, Carmela Aigen, Razielle Aigen, Fran Avni, Dorith Misrahi, Jeanne Bouteaud, Reine Bohbot, Giselle Mejia, Lisset A. Aguilar, Audrey Zecri, Linda Rabin, Ami Shulman, Philip Szporer, Sheila Segal, Donna Kuzmarov, Irwin Kuzmarov, Jaffa Tegene, David Albert-Toth, Chava Dienar, Sharon Gubbay Helfer, Joseph Helfer, Hindy Berstein, Ronit Ziegler, Annette Alon, Lois Lieff, Eva Sussman, Tamara Evin, Gila Aigen, Caitlin Kantor, Karen Kantor, Rita Schulman, Rita Tenenbaum, Elana Levy, Audrey Berner, Marilyn Takefman, Smadar Brandes, Leila Roter, Joen Sabastian, Jade Goldfard, Lisa Steinmetz, Carly Choueke, Maya Hillcoat, Jessica Mizrahi, Julia Farber, Sarah Dayan, Liya Koifman, Jacqueline Berkowitz, Sophie Mashaal, Eva Roig, Sharron Schwatrz, Georgette Bensimon, Maggie Harris, Janis Brownstein, Kirsten Hansen, Nicole Allio, Ilana Shiller, Laura Yaros, Elizabeth Blackmore, Nadene Solomon, Peggi Cohen, Paula Blitstein, Shara Rosen, Doris Steg, Pearlann Goldenberg, Dorothy Stober, Sivane Hezrony, Shauna Naylor, Fabienne Ifergan, Valerie Bolyasni, Oziel Laurence, Elena Plis, Hilla Friedman, Jennifer Fraenkl, Robyn Schreter, Jessica Baazov, Edith Kornacki, Samantha Kravitz, Jaimee Kravitz, Ms. Rutman, Etty Mazor, Marie Benchimol, Tali Revah-Sibony, Stacey Smilovitch, Karyne Dolev, Lisa Bornstein, Ilanna Besner, Lindsey Caplan, Anat Major Navi, Zehavit Meltzer, Ronit Faitelis, Magali Sauros.

 
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